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Taux négatifs : emprunter peut vous rapporter !


Posté le Lundi 18 Mai 2015

Taux d'intérêt : comment ça marche ?

 
Les règles du taux d'intérêt sont simples : lorsque l'on emprunte de l'argent, on se doit de rembourser le capital emprunté, et des intérêts qui servent à rémunérer l’avance faite par le prêteur.
 
En pratique, plus les taux d'intérêt sont bas, plus la consommation et les investissements sont dynamiques (il est plus tentant de réaliser un projet quand le coût du crédit nécessaire sa concrétisation est faible que l’inverse).
Mais un taux d'intérêt bas est encore plus intéressant si les prix augmentent régulièrement et que vos revenus progressent eux-aussi à la même vitesse : ces augmentations ont pour effet d’alléger le poids de votre emprunt avec le temps (votre mensualité ne bouge pas, mais vos revenus augmnetent).
C'est la même chose pour un Etat s'il emprunte à un taux inférieur à l'inflation et que son PIB progresse dans les mêmes proportions.
Mais, actuellement, les prix n’augmentent pas : ils diminuent (- 0,6% entre janvier 2014 et janvier 2015). L’effet bénéfique des taux bas est donc réduit.
 

Des taux négatifs, ou quand épargner coûte de l’argent (aux banques)

 
La croissance ralentit et les prix baissent, c’est un fait. En réaction, la Banque Centrale Européenne (BCE) a mis en œuvre différentes mesures de relance. Parmi celles-ci, une mesure historique en juin 2014 : un taux de dépôt négatif de – 0,10% ! Traduction ? Cela signifie concrètement qu'à un tel taux, les banques paient littéralement une taxe sur le cash qu'elles déposent à la BCE (l’équivalent de votre épargne, mais pour les banques), et les emprunts rapportent de l’argent. Du jamais vu !
Plutôt que de payer, une option plus intéressante est de prêter à des acteurs privés, voire à d'autres banques. Objectif d'une telle manœuvre : faire circuler l'argent et relancer la croissance sans subir les effets de la mesure de la BCE.
 
Plus surprenant encore, certaines banques centrales scandinaves (hors Union Européenne donc), en Suède ou au Danemark, sont déjà coutumières du fait. Le Danemark en est ainsi à sa 4ème baisse de taux depuis début 2015, avec un taux négatif record de -0,75%.
Si plusieurs pays européens comme la France, les Pays-Bas ou l'Allemagne, empruntent désormais couramment à des taux négatifs sur des durées courtes (de 2 à 7 ans), une nouvelle étape a été franchie depuis avril 2015 avec un emprunt à un taux négatif sur une durée de 10 ans réalisé par la Suisse.
 

Quel effet concret sur l’épargne et les crédits des particuliers ?

 
Le premier effet constaté de ces taux d'intérêts négatifs : les investisseurs (qui veulent placer de l’argent et en tirer un bénéfice) se tournent massivement vers les emprunts d'entreprise, ou encore les actions, qui, eux, présentent encore des taux positifs. L'autre effet, à double tranchant cependant, pourrait bien concerner directement les particuliers.
 
D’une part, une politique de taux négatifs peut diminuer les taux de rémunération de votre épargne. Etant taxées sur leurs dépôts, les banques peuvent en effet répercuter le coût qu'elles supportent sur les petits épargnants en les rémunérant moins.
 
D'un autre côté, et c'est la bonne nouvelle, ces taux négatifs peuvent également se répercuter sur les taux d'intérêt des particuliers : sur les comptes courants comme dans les pays scandinaves, mais aussi sur le crédit. Ainsi, au Danemark, un fait récent a fait date dans l’histoire de la finance mondiale : un particulier a en effet obtenu un crédit de 3 ans, à un taux de -0,0172% !
Très concrètement, il s’agit du premier prêt contracté par un particulier et qui lui a rapporté de l’argent !
Evidemment, les sommes restent modestes, mais le symbole est de taille.
Allons-nous désormais recevoir de l’argent en achetant à crédit une maison ou une voiture ? On peut effectivement penser que cela pourrait arriver, même s’il est clair que cela ne sera pas pour demain et que bien des bouleversements peuvent encore se produire.
Ce qui est certain, c’est que nous vivons une période historique, et que nous ne sommes probablement pas au bout de nos surprises.
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